Le constat est sans cesse rabâché, comme une litanie sans fin dans laquelle nous nous engluons de plus en plus. Nos entreprises, dans leur grande majorité, emploient moins de cinq salariés et sont en grande difficulté. Pour preuve : le Tribunal de Commerce ne désemplit pas et nos juges consulaires accompagnent de leur mieux ces navires à la dérive que sont nos entreprises pour leur éviter le naufrage.

 

S’agit-il d’une fatalité ? D’un cercle vicieux qu’aucun des acteurs que nous sommes ne pourrait briser ? Non, il
existe des solutions ! Nous en sommes persuadés et avons l’espoir d’y croire encore !

La première serait la prise en compte des cycles d’exploitation et de trésorerie des entreprises par les banques.

La deuxième, et non des moindres, le respect des délais de paiement de la commande publique et territoriale.

L’équation est simple : comment honorer nos dettes quand le délai de paiement légal de 45 jours est ramené à 6 mois, voire plus ? Tout le monde s’accorde à dire que la

confiance est le moteur de l’entreprenariat. Cependant, si ceux qui ont encore la capacité de tirer vers le haut l’économie utilisent les entreprises comme variables d’ajustement, ne soyons pas surpris qu’à leur tour, les
entreprises utilisent la CGSS comme variable de trésorerie !

La CGPME réitère sa demande de mise en place d’une Chambre de compensation, qui permettrait aux
entreprises de céder leurs créances publiques aux
organismes sociaux et fiscaux.

C’est l’une des propositions que nous avons déjà formulées et que nous réitérons. Plus globalement, nous souhaitons voir venir de vraies solutions, pour de vrais résultats… et une confiance restaurée !