Bonjour  Thierry !  Quelle est votre fonction aujourd’hui ?

Thierry Joachim : J’exerce les fonctions de Directeur administratif et financier  au sein d’un Groupe de sociétés. J’ai en charge la supervision de la fonction Ressources Humaines (RH). Enfin, j’effectue également des missions liées à l’exploitation au quotidien des entreprises.

Vous bénéficiez d’une expérience professionnelle
significative de 20 ans et d’un bon cursus de formation initiale et, pourtant, vous avez choisi de  vous
engager dans ce cycle long et intensif en  Management de l’ESSEC. Quels étaient vos objectifs et vos attentes ?  

Ma formation initiale est essentiellement économique, comp-table et financière. De ce fait, mes connaissances des autres fonctions de l’entreprise ont été acquises par la pratique,  depuis près d’un quart de siècle. J’avais toujours souhaité, depuis le début de ma vie professionnelle, pouvoir dégager un  temps suffisant afin de renforcer mon niveau d’expertise et, par là même, réaliser une formation diplômante dans un domaine complémentaire. Cela faisait donc plus de 20 ans que j’avais quitté les bancs des facs et écoles. Tout naturellement, il m’a semblé que le moment était venu d’acquérir de nouvelles connaissances, de nouveaux concepts, et de me doter de nouveaux outils pour améliorer mon engagement au quotidien, pour rendre plus performante ma contribution au fonctionnement des entreprises dans lesquelles j’interviens. Enfin, j’avais la conviction que la formation  contribuerait à enrichir  ma propre vie personnelle. S’agissant du choix de l’ESSEC, j’ai été d’abord séduit par la déclinaison du cycle en plusieurs modules ; plusieurs thèmes m’ont attiré : Communication, Manager et Conduire le changement, Management de Projet, Négociation. Ensuite, j’ai apprécié la durée : 18 mois, ce n’est pas trop long quand vous exercez. Et  le rythme, 5 jours environ  par mois, incluant des samedis, ce qui laisse le temps de ne pas trop s’éloigner des entreprises.

Avec le recul – puisque votre formation s’est terminée en décembre dernier avec, à la clé, une mention bien – quel regard portez-vous sur cette expérience singulière ?

Tout d’abord, une bonne approche académique par son contenu : sont  abordées aussi bien les fonctions de l’entreprise que les problématiques rencontrées au quotidien dans nos organisations. Ensuite, une aventure humaine assez exaltante, car il ne s’agissait pas seulement de recevoir un enseignement magistral, de venir à la rencontre de savoirs, mais d’aborder, par une dimension très opérationnelle, les enjeux majeurs  de l’entreprise. Et tout cela avec un mode opératoire très axé sur le travail collectif et sur l’échange.

Est-ce que votre façon d’appréhender les problèmes a évolué au fil de cette formation ?

Sans aucun doute, puisqu’une des clés de cette formation est de nous donner une méthodologie afin d’aborder presque n’importe quel problème !! À titre individuel, elle m’a conduit à observer les situations à travers un prisme nouveau ; la recherche d’un résultat instantané ne doit pas  se faire au détriment d’une réflexion globale et de la construction d’un modèle favorisant la pérennité de  l’exploitation, la
cohésion du groupe, sa créativité et de sa production.

Quels ont été les moments forts de ces 18 mois ? 

Ils ont été nombreux… Je retiendrai d’abord le Grand Oral, qui valide le projet d’action managérial. Ensuite, la soutenance du mémoire, bien sûr, moment fort qui conclut 18 mois de travail. Enfin, les échange très enrichissants, aussi bien avec les intervenants (à la fois enseignants, mais aussi professionnels expérimentés) qu’avec les collègues de promotion aux cursus et aux expériences diverses et très variées.

Recommanderiez-vous ce cursus ? Quels conseils donneriez-vous aux éventuels indécis ?

Certainement. Je pense qu’on ne peut pas gérer un groupe, une entreprise, un service, en 2014, de la même manière qu’il y a 20 ans ; le monde a évolué, nous devons nous adapter, mais aussi nous projeter dans le futur à un moment ou nous vivons de profondes mutations économiques, mais également sociétales. Enfin, dans cette période d’incertitude actuelle, où on utilise souvent l’expression de « naissance d’un nouveau modèle économique », la formation en général, et le Management Opérationnel de l’ESSEC en particulier, me semblent tout à fait utiles et souhaitables, afin de se donner les moyens nécessaires à cette indispensable adaptation.

D’ailleurs, le « hasard ne favorise que les esprits bien préparés  » !!!

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